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Editions Presses Pocket
Nombre de pages : 474
Quatrième de couverture
Elle voulait tant rester humaine, ne pas se fondre dans la rage de l'oiseau captif...Romilly aussi vivait captive. Elle ne connaîtrait pas l'extase du vol. Les murs se refermaient... Elle leva le poing et laissa la bête s'envoler. Elle goûta la chaleur du soleil sur ses ailes, l'éblouissement de la lumière dans ses yeux...
Romilly aussi devait être libre. Elle oublierait sa haute naissance. Elle n'irait pas à Nevarsin... Le monde se déployait sous elle comme une carte. Désir de plonger, de déchiqueter, de s'ébrouer dans le sang... Des ailes noires passèrent devant ses yeux, elle tendit le bras, sentit l'étreinte cruelle des serres sur sa peau.
"Ma chérie, ma beauté, ma merveille, murmura-t-elle au faucon qui se lissait lesplumes. Tu n'es pas à moi. C'est toi qui m'as adoptée..."
Ce brasier en elle pouvait la détruire. On le savait dans les Tours et on allait l'adopter. Elle.
Mon avis
Troisième roman : encore différent!
Cette fois, on s'attache à une seule personne, Romilly, qui a un laran encore différent de celui des personnages précédent, apprend seule à dominer son don, pense y arriver seule.
L'approche est encore une fois très psychologique et encore plus totale puisqu'on ne suit que Romilly, alors que dans Reine des orages, il y avait plusieurs personnages suivis... Cependant cela amène quelques répétitions qui ne sont peut-être pas nécessaires (au moins on est sur de ce qu'elle pense!). L'histoire est aussi plus prévisible que dans Reine des orages. Quoique la toute fin n'est pas aussi fermée qu'elle pourrait l'être... Caractéristique de Marion Zimmer Bradley, présente aussi dans les Dames du Lac
Romilly est adolescente et cela amène de plus beaucoup de réflexions sur autre chose que les conflits. Elle doit choisir un camp, alors que son père répète sans cesse que peu importe le scélérat qui règne... Réflexion sur ce qui est bien ou mal (mais pas de manière manichéenne, l'ennemi est un humain, et il a bien-sûr des défauts, mais il n'est pas QUE mauvais), sur l'amour aussi, le devoir d'une femme, l'égalité des sexes. Sur le laran et sa transmission, même si les programmes génétiques passent au deuxième plan dans ce tome.
Romilly s'attache aux animaux grâce à son don. Ces animaux sont impliqués dans la guerre à cause de la volonté des hommes, et il y a aussi une réflexion sur le fait d'engager des innocents dans une guerre qui n'est pas la leur.
Romilly vient d'une région différente, mais on retrouve avec plaisir les lieux déjà connus, découvert par les yeux d'une étrangère.
Il est difficile de faire des liens avec le tome précédent, même s'il y a un ou deux repères. Un roi est mentionné, mais comme il a vécu 150 ans, il y avait peu de chance de retrouver des proches des personnages du tome précédent. Je crois qu'il ne faut pas trop se torturer la dessus...
Il y a des descriptions plus précises de la vie de tous les jours, et des combats, par rapport au 2 ème tome. Je me suis retrouvée ici encore plus proche de la série de Dames du lac, qui était aussi racontée d'un point de vue uniquement féminin. De plus Romilly en s'opposant aux coutumes se rapproche des personnages des Dames du lac, elles aussi différentes.
J'ai beaucoup aimé ce tome, mais de manière différente. C'est un coup de coeur, quoique moins fort que pour Reine des orages.Je pense que ça doit être cette caractéristique qui fait tout l'attrait de cette Romance (qui comportent de nombreux tomes, je m'y perds encore parfois) : les différentes façon d'aborder le sujet!
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